L'essence coule dans ses veines

À cinq ans, la jeune conductrice suit des cours de Taekwondo deux à trois fois par semaine. Elle pratique ce sport avec beaucoup d'ambition et de discipline. Aujourd'hui encore, Vanessa s'entraîne régulièrement. Elle est titulaire d'une ceinture noire depuis 2020, atteignant ainsi le grade de maître. "Parfois, il n'est pas si facile de jongler entre un travail et des hobbies", dit-elle.

Le temps consacré à la motocross et au taekwondo n'a cessé de diminuer depuis la fin de l'école ; puis sont venus l'université, divers stages, un master en gestion de la communication et enfin l'entrée dans la vie professionnelle. Lorsqu'elle commence à travailler au service de communication d'entreprise de Kärcher en 2018, cela ressemble à une heureuse coïncidence. "Pendant mon enfance, j'ai toujours nettoyé mes motos avec enthousiasme en utilisant un nettoyeur haute pression Kärcher." (Sur la photo, un Kärcher HD 5/15 C Plus).

Une moto tout-terrain est exposée à des conditions difficiles et doit être soigneusement nettoyée après chaque sortie. "Par temps sec, le sable et l'argile laissent des traces et, selon l'état du sol et les précipitations, il faut parfois rouler dans la boue", explique Vanessa, qui effectue aussi volontiers les contrôles techniques elle-même. "Ce n'est que lorsque ma moto est propre que je peux m'assurer que tout va bien et que je pourrai en profiter longtemps."

Les circuits de motocross sont pleins de bosses, de courbes abruptes, de rampes de moto et de creux. Les pilotes sautent jusqu'à 30 mètres, souvent à intervalles fréquents. Une course se termine après 20 ou 25 minutes et deux tours, et chaque compétition se compose de deux courses. Ce n'est pas sans raison que la motocross est considéré comme l'un des sports les plus durs au monde. "Après une journée de course, vous êtes complètement épuisé, mais incroyablement satisfait", ajoute-t-elle. Les zones les plus sollicitées sont les bras, les épaules et les jambes. "Les courbatures sont persistantes, elles durent souvent plusieurs jours".

"La chose la plus importante est de prendre du plaisir dans ce sport", déclare-t-elle. "Sinon, vous ne survivrez pas". Et en raison du risque constant, les randonnées d'entraînement ne sont également effectuées qu'en tenue complète : avec casque, lunettes, protège-nuque, protège-poitrine, protège-dos, genouillères, protège-coudes, gants et bottes.

Les rituels apportent également un soutien. Avant une course, beaucoup de gens disent une petite prière ou mettent leur porte-bonheur. Vanessa a besoin du numéro de départ 7, "son" numéro ainsi que sa famille. Le père Hans-Peter donne un "high-five" à sa fille lorsqu'elle entre sur la piste. Il en a toujours été ainsi, et ils perpétuent le rituel jusqu'à aujourd'hui. "On ne peut pas pratiquer ce sport sans le soutien de la famille, sans une équipe", souligne Vanessa. Elle sait que cela a également demandé énormément à ses parents pour soutenir sa carrière de motocross au fil des ans et pour entretenir son talent. Tant sur le plan financier qu'émotionnel.

Le motocross est un monde d'hommes. Pendant longtemps, Vanessa est la seule fille sur la piste et court aux côtés des garçons. Plus tard, elle participe également à des compétitions au niveau national et international avec d'autres pilotes féminines, parfois plus âgées. En 2019, elle est vice-championne du Baden-Württemberg Motocross Ladies Cup. Mais elle préfère encore concourir avec les hommes. Avant chaque course, son cœur s'emballe. Il bat à une vitesse record à côté des concurrents aux portes de départ pendant le compte à rebours jusqu'à zéro - chaque seconde étant une petite éternité pour Vanessa. Enfin, les moteurs sont allumés et l'adrénaline envahit son corps.

Il est temps d'appuyer sur l'accélérateur et de partir à toute vitesse... L'experte en communication travaille aussi à toute vitesse dans son travail. Au siège de Kärcher à Winnenden, elle ne se contente pas de créer des contenus cross-média pour différents médias et de gérer des projets internationaux, mais elle fait preuve de créativité. Comme en motocross, elle doit aussi faire preuve de souplesse et ne jamais perdre de vue l'objectif.

Vanessa incarne son aspiration à se motiver pour réaliser des performances de haut niveau et en aimant ce qu'elle fait et en excellant, elle relève également chaque défi chez Kärcher avec beaucoup d'ambition.